Samsung S34J550WQU
Avec un prix généralement sous la barre des 400 €, le Samsung S34J550WQU est tout simplement l’un des écrans 34 pouces les plus abordables du marché ! Format ultrawide, définition UWQHD, temps de réponse de 4 ms, compatibilité FreeSync… tout cela semble être trop beau pour être vrai pour un prix aussi serré. Qu’en est-il réellement ?
La réputation de Samsung n’est plus à faire. Que cela soit pour les écrans PC ou les TV, la marque coréenne s’impose comme l’un des leaders du marché. Avec le S34J550WQU, Samsung entend proposer un écran ultra large polyvalent, à un tarif très raisonnable.
Qualité de l’image
Le point fort de l’écran, c’est évidemment sa belle diagonale de 34 pouces, couplée à une définition de 3440×1440 pixels. Comme tous les écrans de cette taille, le Samsung S34J550WQU est au format 21/9 (aussi appelé ultrawide). A hauteur égale, un écran 21/9 est 30% plus large qu’un modèle au format 16/9, le standard adopté par la majorité de l’offre actuelle en écrans d’ordinateurs (les moniteurs 24, 27 ou 32 pouces).
Si cet espace supplémentaire est appréciable pour de la bureautique – en permettant notamment de disposer plusieurs applications côte à côte – il prend toute sa dimension dans le gaming, en offrant un champ de vision étendu. Dans les jeux compatibles (de nos jours, rares sont les jeux qui ne prennent pas en charge le format 21/9 de façon native), l’immersion est totale ! Et la définition ultra WQHD (Wide Quad High Definition) de 3440×1440 pixels, avec une résolution de 110 pixels par pouces, permet d’avoir des graphismes d’une netteté saisissante. Gardez tout de même en tête que pour profiter pleinement de cette définition sur des jeux gourmands, il faudra prévoir une configuration assez musclée. Autrement, il faudra revoir les réglages à la baisse et se contenter d’une résolution Full HD.
Doté d’une dalle SVA (VA de Samsung) avec un excellent taux de contraste statique de 3000:1, cet écran est capable de délivrer des noirs plus profonds que les modèles équipés d’une dalle IPS. Parfait pour profiter des films de cinéma et des séries !
En revanche, en ce qui concerne la reproduction des couleurs, les dalles IPS ont le dessus en affichant des couleurs plus fidèles à celles envoyées par la source. Ici, la température des couleurs est légèrement plus chaude que la température optimale de 6500 K (en moyenne, on est plutôt aux alentours des 68000 K), ce qui fait que les blancs tirent légèrement vers le jaune, et en réglage d’usine, le Delta E moyen (l’écart entre deux nuances d’une même couleur) est de 3,4, ce qui signifie que certaines nuances auront l’air délavées par rapport à la réalité. Le calibrage du moniteur permet cependant de réduire ce Delta E à environ 2,2, ce qui correspond à un rendu des couleurs très fidèle.
Performances
A l’usage, on ne constate aucune fuite de lumière, ni aucun problème de latence ou rémanence. Le temps de réponse de 4ms est dans la lignée de ce que l’on est en droit d’attendre une dalle VA de qualité. La fréquence de rafraîchissement de 75 Hz est quant à elle largement suffisante pour offrir un très bon confort visuel pour le gaming.
Et que vous ayez une carte vidéo AMD ou Nvidia, vous pourrez profiter de la technologie FreeSync qui permet d’adapter le taux de rafraîchissement de l’écran à celui du GPU. Il n’y aura donc aucun problème de stuttering (microsaccades), ou de tearing (déchirements de l’image) dans la plage de fonctionnement du FreeSync, entre 36 et 75 Hz. Ceux pour qui gaming rime avec écran 144Hz trouveront peut-être la fréquence de rafraîchissement du Samsung S34J550WQU un peu limitée, mais il faut garder en tête qu’il faut déjà une carte graphique bien musclée (AMD Radeon RX 5700 ou Nvidia GeForce RTX2070) pour afficher 75 images par secondes avec une définition Ultra WQHD.
Connectique & ergonomie
La qualité de finition du Samsung S34J550WQU est plus que satisfaisante. Si le design est somme toute assez classique, l’écran ne souffre d’aucun défaut esthétique, et on n’a pas l’impression d’avoir affaire à des matériaux bon marché. On notera que ce modèle ne succombe pas à la mode des moniteurs incurvés : il s’agit d’un écran plat, ce qui n’est pas dérangeant dans la mesure où l’intérêt d’un écran incurvé est surtout visible pour des téléviseurs aux diagonales bien plus importantes, au delà des 65 pouces.
Le pied en forme de Y est plutôt imposant avec ses 25 cm de profondeur, mais il offre une bonne stabilité – indispensable pour un écran de cette taille – et il permet une inclinaison allant jusqu’à 15°. Dommage qu’il n’y ait pas de possibilité de réglage de la hauteur ; c’est là le principal reproche que l’on peut faire à cet écran en termes d’ergonomie. Pour économiser de l’espace sur le bureau – et accessoirement, régler la hauteur de l’écran – il est néanmoins possible d’opter pour une fixation murale, le moniteur étant compatible avec les supports VESA 100 x 100 mm.
En ce qui concerne la connectique, on retrouve une prise HDMI 2.0, une prise HDMI 1.4, une entrée DisplayPort 1.2, et une sortie jack 3.5mm pour brancher un casque ou des écouteurs. Pas de fioriture à ce niveau là, mais l’essentiel est bien présent. A noter que le FreeSync fonctionne uniquement sur les connecteurs HDMI 2.0 et DisplayPort 1.2. Par ailleurs toutes les prises sont orientées vers le bas, et ce Samsung S34J550WQU dispose d’un système pour faire passer les câbles au niveau du pied de l’écran pour les rendre invisibles.
Les utilisateurs les plus tatillons remarqueront l’absence de connecteur DVI, de haut-parleurs intégrés ou d’un Hub USB pour relier des périphériques à faible débit (clavier, souris) directement sur l’écran, mais Samsung était bien obligé de faire quelques concessions pour pouvoir proposer cet appareil à un prix aussi compétitif.
La mise sous tension, la gestion des sources et l’accès aux différents paramètres se font à l’aide d’un joystick cliquable dissimulé derrière l’écran, côté droit. Si l’accès n’est pas des plus aisés vu la taille imposante de l’appareil, le joystick reste un moyen efficace et agréable pour naviguer dans les menus.
Parmi les réglages disponibles, on retrouve bien évidemment les grands classiques (luminosité, contraste, gamma, etc.), mais également des fonctionnalités MultiPicture qui permettent de personnaliser l’espace de travail en affichant 2 sources vidéo dans leur résolution d’origine. Ainsi, avec la fonction PBP (Picture-by-Picture), on peut faire du partage d’écran en affichant les 2 sources côte à côte, et avec la fonction PIP (Picture-in-Picture), on peut faire de l’incrustation d’image en redimensionnant une des sources pour qu’elle occupe jusqu’à 25 % de l’écran.