• IIYAMA GB3466WQSU-B1
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  • Avis GB3466WQSU-B1 iiyama

IIYAMA GB3466WQSU-B1

Diagonale : 34 pouces
Format : 21/9
Définition : 3440x1440 pixels
Dalle : VA
Fréquence de rafraichissement Temps de réponse G-sync ou FreeSync Courbure
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Avec ses caractéristiques alléchantes (21:9, incurvé, 144 Hz, VRR, HDR…) et un prix parmi les plus bas du marché, le nouveau Iiyama G-MASTER GB3466WQSU a de quoi faire rêver plus d’un gamer.

Issu de la gamme pour joueurs Red Eagle de Iiyama, le G-MASTER GB3466WQSU est un bel écran 34″ au format ultra-large (21:9). Avant d’entrer dans le vif du sujet, soulignons que Iiyama a sorti en même temps deux écrans dont les références sont assez proches et qu’il ne faut pas mélanger : ce GB3466WQSU, et le GB3461WQSU trouvable au même prix. S’ils partagent de nombreuses caractéristiques, notre écran de test emploie une dalle VA incurvée, tandis que l’autre embarque une dalle IPS plate. Outre la différence évidente de courbure entre les deux, on peut également prédire que notre GB3466WQSU délivre un meilleur taux de contraste, ce qui en fait un meilleur candidat pour la retouche photo ou pour diffuser un film.

Design

Le Iiyama GB3466WQSU reprend l’esthétique des écrans Red Eagle que l’on connait depuis quelques années, à savoir trois bordures ultra fines (6 mm) et sans surcouche plastique en haut et sur les côtés, ainsi qu’un petit bandeau noir de 2 cm en bas.

L’arrière est quant à lui une grosse coque arrondie tout en plastique noir qui, sans sembler fragile, n’est pas particulièrement design.

Comme on l’a évoqué dans l’introduction, cet écran repose sur une dalle VA incurvée à 1500R. C’est-à-dire que si l’on traçait un cercle respectant sa courbure, le rayon de celui-ci mesurerait 1,5 m. C’est donc une courbure plus forte que par exemple le même écran en 1700R ou 1800R. Si on est en droit de se demander l’intérêt d’acheter un petit moniteur de 23 ou 24″ incurvé, l’effet est plus saisissant sur un moniteur ultra large 21/9 de 34″. Et grâce à ce fort rayon de courbure, l’immersion en jeu s’en trouve renforcée. C’est assez agréable aussi pour voir un film, à condition de rester prêt de l’écran comme en jouant. Si ça n’apporte rien pour surfer ou travailler, ça n’est pas non plus gênant, sauf à faire de la 3D ou de la retouche photo d’images d’architecture, car la perspective est un peu déformée.

Qualité de l’image

Avec une définition de 3440×1440, le Ilyama GB3466WQSU est idéal pour jouer. C’est une définition qui offre un compromis idéal entre la qualité des graphismes et la fluidité. C’est l’équivalent du WQHD (2560×1440 en 16:9) mais en ultra-large (21:9). Aujourd’hui, l’immense majorité des jeux exploitent correctement ce format sans avoir à bidouiller quoi que ce soit. On précise que s’il existe des écrans 21:9 moins onéreux, y compris en 34″, ils souffrent pour la plupart d’une définition inférieure de 2560×1080, qui est l’équivalent ultrawide du Full HD 1920×1080 16:9. Or, dans ce grand format, les pixels sont assez gros et les graphismes en prennent un coup si on se contente d’une résolution Full HD. Il est selon nous indispensable d’opter pour un écran WQHD comme le GB3466WQSU lorsqu’on veut jouer sur 34″.

Toujours en ce qui concerne la qualité d’affichage, notre sonde mesure 2880:1 de taux de contraste, ce qui n’est pas un record pour une dalle VA, mais c’est globalement bon. La luminosité maximale est élevée, 465 cd/m² en la poussant à fond, ce qui justifie notamment que l’écran soit certifié DisplayHDR400. Ce n’est cependant pas suffisant pour profiter d’un véritable effet HDR à la limite de l’éblouissement comme savent le faire des écrans et TV qui sortent plus de 1000 cd/m² ! Et de toute façon, puisque vous réduirez sans doute cette luminosité à moins de 40 % pour un usage polyvalent et confortable par faible éclairage (c’est-à-dire entre 100 et 150 cd/m²), autant ne même pas activer le HDR. De toute façon, même si certains jeux et films en tirent un léger profit, l’activation du HDR sous Windows 10 provoque des couleurs jaunâtres et peu fidèles (puisque le contenu SDR du bureau est affiché en HDR) des plus désagréables.

HDR mis à part, la justesse de la colorimétrie est bluffante ! Autant le nombre de couleurs reproduit est juste bon (100% du gamut sRGB, 85% du AdobeRGB), autant le DeltaE impressionne avec un réglage d’usine de 0,95 ! C’est mieux que bon nombre d’écrans pros, et difficilement améliorable.

Performances

Gaming oblige, c’est surtout la réactivité de cet écran qui est intéressante. Bien que le VA ne soit pas aussi rapide que le TN, ce type de dalle a beaucoup gagné dans ce domaine, au point que le constructeur annonce même ici 1 ms de temps de réponse ! C’est une valeur que nous trouvons exagérée, mais néanmoins, avec moins de 5 ms réelles mesurées (GtG, c’est à dire le temps qu’un pixel met pour passer d’un gris à un autre gris), on peut dire que ce Iiyama ne génère quasiment aucun flou de mouvement et qu’il faut être très exigeant sur ce point pour souhaiter mieux. L’overdrive semble bien réglé par défaut, n’y touchez pas ; pour rappel, l’overdrive permet de réduire la latence en augmentant légèrement la tension appliquée à chaque cristal liquide, au risque de produire un phénomène inverse baptisé reverse ghosting si on pousse trop loin ce paramètre.

Par ailleurs, on a affaire ici à un écran 144Hz, ce qui est vraiment agréable pour ceux qui apprécient la fluidité, et assez peu d’écrans 34″ proposent un taux de rafraîchissement aussi élevé. Ne soyez pas inquiet si vous lisez quelques témoignages sur Internet évoquant des sautes d’images fréquentes à 144 Hz et parfois visibles même à 100 Hz, phénomène que nous avons justement expérimenté. Seuls les tous premiers écrans produits en souffrent, comme notre exemplaire de test initial, mais Iiyama a depuis réalisé un correctif via une mise à jour du firmware. Ainsi, les écrans en vente actuellement ne sont plus censés poser problème et d’ailleurs le second exemplaire que le constructeur nous a fourni fonctionne normalement ; si jamais vous étiez concerné malgré tout, sachez que la mise à jour de firmware doit être faite dans les locaux de Iiyama, mais le constructeur prend en charge l’opération.

FreeSync et G-SYNC au rendez-vous

On ne peut qu’apprécier la compatibilité officielle avec AMD FreeSync Premium Pro du Iiyama GB3466WQSU-B1. Et à l’essai, bien que cet écran ne soit pas certifié compatible G-SYNC, cette fonction est tout de même activable dans le pilote de Nvidia et fonctionne très bien, pour le plus grand bonheur des propriétaires de GeForce.

Dans cette grande définition de 3440×1440 pixels, il n’y a pas beaucoup de GPU capable de faire tourner des jeux à 144 Hz et donc, l’activation d’une synchronisation verticale variable (ou VRR, pour Variable Refresh Rate) comme FreeSync ou G-SYNC est un confort très appréciable ! En effet, cela permet d’éviter les déchirements horizontaux quand le framerate passe sous les 144 Hz.

Connectique & ergonomie

Comme le suggèrent sa diagonale et son format, le Iiyama GB3466WQSU est un écran PC imposant qui réclame un bureau d’une certaine taille. En effet, il mesure 80,8 cm de large ! La hauteur du moniteur seul n’est que de 38,4 cm, mais en prenant en compte le pied, il faut prévoir 44,1 à 55,1 cm de haut selon le réglage choisi, et 25,6 cm de profondeur (11,2 cm sans le pied). Le pied, aux réglages multiples (hauteur 10 cm, inclinaison -5° à +20°) est amovible (4 vis) et dévoile un emplacement de fixation mural au standard VESA 100×100 mm.

Les connectiques, plutôt nombreuses, sont toutes regroupées du même côté et il n’y a pas de guide pour regrouper les câbles le long du pied. On trouve deux DisplayPort, deux HDMI (les quatre étant compatibles avec la VRR), un hub USB 3.2 Gen1 (5 Gb/s) avec deux prises Type-A, ainsi qu’une sortie casque ou haut-parleurs pour récupérer le son acheminé en DP/HDMI.

Pour l’audio, signalons aussi la présence de deux petits haut-parleurs (2 x 3 W), mais la qualité de ceux-ci est exécrable. On va dire que ça dépanne.

Pour finir, un petit mot sur l’OSD qui est relativement classique et austère. Vous aurez quand même besoin d’y entrer pour changer quelques réglages et notamment activer l’option FreeSync ou l’HDR.

Notons que l’ergonomie a tout de même bien progressé par rapport aux précédent modèles G-master grâce au remplacement des 4 ou 5 boutons habituels par un petit joystick. De plus, ce dernier est intelligemment placé sous la tranche, ce qui le rend plus accessible que sur de nombreux écrans qui ont choisi de le placer à l’arrière.

Notre avis sur l'écran IIYAMA GB3466WQSU

4.7 / 5 Note globale
Qualité de l'image4.8
Performances4.8
Connectique et ergonomie4.5
Rapport qualité/prix4.8
Summary
S'il n'innove pas beaucoup, le Iiyama GB3466WQSU reste l'un des meilleurs écrans ultrawide pour jouer, avec des caractéristiques haut de gamme et un tarif très concurrentiel. Il y a bien le Samsung S34J550WQU que l'on peut trouver à un prix encore plus attractif, mais il se montre moins performant sur certains points comme le temps de réponse et le taux de rafraîchissement. A caractéristiques équivalentes, le principal concurrent du Iiyama GB3466WQSU est l'AOC Agon CU34G2X, que l'on retrouve aussi aux alentours des 500 €. Mais le Iiyama a notre préférence car le moniteur d'AOC lui concède quasiment 200 cd/m² avec la luminosité à fond.
Disponibilité :
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Connecteurs DVI et ports HDMI Iiyama 34 pouces
Capture d'écran OSD Iiyama G-master